L'Assemblée de la République de Macédoine du Nord



Le jeudi, 6 décembre 2012, Bruxelles

Amélioration des relations de bon voisinage à travers le respect des valeurs et principes européens

Dans le cadre de la visite à Bruxelles du 4 au 6 décembre, la délégation de la Commission des affaires européennes de l’Assemblée de la République de Macédoine, composée des députés M. Hajrula Misini, M. Vladimir Gjorcev et M. Gordan Georgiev a réalisé des entretiens avec les parlementaires européens bulgares, Monsieur Kristijan Vigenin, Monsieur Andrej Kovacev et Monsieur Stanimir Ilcev, ainsi que le co-président du Comité parlementaire mixte- République de Macédoine – UE, le député Yorgo Chatzimarkakis.

Lors des entretiens, les députés ont échangé des avis sur les questions actuelles relatives à la prochaine réunion du Conseil de l’UE et la vérification de la recommandation de la Commission européenne et du Parlement européen pour obtenir une date pour le début des négociations avec la République de Macédoine.

Au cours de la visite à Bruxelles, la délégation a participé à la Conférence «Progrès des Balkans: Surmonter l'impact de la crise», dont le sujet était la situation actuelle dans les Balkans occidentaux, vue à travers la lumière du processus d'intégration de l'UE. Le commissaire pour l’élargissement Monsieur Stefan Füle a eu un discours lors de la conférence. Il a souligné l’importance de poursuivre le procès d’élargissement de l’Union malgré la crise économique. 

En ce qui concerne la République de Macédoine, Monsieur Füle a félicité pour les réformes prévues avec le Dialogue à haut niveau en soulignant que le différend bilatéral relatif à l’utilisation du nom constitutionnel de la Macédoine devrait être résolu dans la phase précoce des négociations.

Suite au discours du commissaire Füle, le député Vladimir Gjorcev a demandé pourquoi on ne respectait pas le droit d'un peuple à choisir le nom de l'état, et pourquoi contrairement aux valeurs européennes pour le respect de la primauté du droit, l'UE ne respectait pas la décision de la Cour internationale de Justice relative au différend bilatéral sur le nom.

Monsieur Füle a répondu qu’il ne s’agissait pas de la liberté de choisir le nom du pays, mais on devait tenir en compte les relations de bon voisinage dont chaque côté devait assumer sa responsabilité. 

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