Le mardi, 24 janvier 2012, Strasbourg
La Macédoine espère du respect à la décision de la Cour et invitation pour adhésion à l’OTAN
Dans le cadre de la session d’hiver de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), à Strasbourg, le député Aleksandar Nikoloski en tant que chef de la Délégation macédonienne a eu une intervention à l’occasion de la décision de la Cour internationale de la Justice à la Haye. Cette intervention est importante puisque l’APCE compte 636 députés (318 membres et 318 membres suppléants) des parlements nationaux de 47 pays membres du Conseil de l’Europe.
Le député Nikoloski a informé l’APCE sur la décision de la Cour internationale de la Justice relative à l’arrêt de la République de Macédoine en l’affaire relative au non-respect de l’application de l’Accord intérimaire de la part de la Grèce et le blocage à l’adhésion à l’OTAN en avril 2008. Il a souligné que la Cour a accepté l’argument de la République de Macédoine que la Grèce a manqué l’obligation que lui imposait le paragraphe 1 de l’article 11 de l’Accord intérimaire de 1995. Cela signifie que la Grèce ne doit pas bloquer l’adhésion à l’OTAN. En plus, le député a informé également sur l’avis de la Cour que de la même cause la Grèce bloquait le procès d’intégration de la République de Macédoine à l’UE.
Le député Nikoloski a souligné que malgré la décision de la Cour, la Grèce ne montrait pas d’intérêt de résoudre le différend avec le nom et de respecter la décision de la Cour. Il a accentué que la Grèce avait rejeté la dernière initiative de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU relative à la tenue des entretiens avec les deux côtés. Aussi, Monsieur Nikoloski a informé que la Macédoine espérait d’obtenir une invitation pour l’adhésion lors du Sommet de l’OTAN à Chicago en mai. A la fin, il a invité les députés de l’APCE de soutenir la décision de la Cour en mentionnant que les décisions de la Cour sont toujours considérées comme une garantie de l’ordre international et du droit international.